Selon Myriam Favier, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma, cette opération a nécessité des négociations préalables avec toutes les parties impliquées dans le conflit afin d’obtenir des garanties sécuritaires pour les équipes engagées. Le défi était de traverser plusieurs zones de contrôle, y compris un front actif, tout en assurant la protection des personnes transportées.
Le dispositif mis en place a mobilisé d’importants moyens humains et logistiques. Des convois routiers encadrés par le CICR ont été déployés, tandis que la MONUSCO et les Forces armées de la RDC (FARDC) ont contribué au transport aérien et en hélicoptère. Cette mission a été organisée en réponse à une demande conjointe du ministère de la Défense, de la MONUSCO et de l’Alliance du Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23), qui ont sollicité le CICR pour coordonner l’opération.
Le CICR réaffirme son rôle d’intermédiaire neutre dans les conflits armés et son engagement à promouvoir le respect du droit international humanitaire. L’organisation insiste sur la nécessité de protéger les populations affectées et de garantir leur dignité, tout en restant prêt à intervenir dans d’autres missions similaires.

