Le réquisitoire du procureur général détaille les liens qu’aurait entretenus Joseph Kabila avec les rebelles, allant jusqu’à leur fournir un appui stratégique et matériel. Ces révélations ont alimenté une forte controverse politique, où certains voient une volonté de justice, tandis que d’autres dénoncent une manœuvre visant à discréditer l’ancien chef d’État. L’opinion publique est divisée, et la classe politique congolaise observe avec attention les prochaines étapes de cette affaire qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire du pays.
Le vote s’est déroulé à bulletin secret, dans une atmosphère tendue où les débats ont été vifs au sein du Sénat. Les partisans de Kabila dénoncent un procès politique orchestré par ses adversaires, tandis que ses opposants affirment qu’il doit répondre de ses actes devant la justice. De son côté, le gouvernement réaffirme son engagement à lutter contre l’impunité, insistant sur le fait que nul n’est au-dessus des lois. Cette décision pourrait avoir des répercussions majeures sur l’équilibre des forces politiques en RDC, à un moment où la stabilité du pays reste fragile.

