Le ministère de l’Intérieur a dressé ce lundi 16 juin le bilan de deux catastrophes majeures ayant frappé la RDC au cours du mois : le naufrage de trois pirogues motorisées sur le lac Tumba, le 11 juin, et des inondations meurtrières à Kinshasa, les 13 et 14 juin.
Dans la province de l’Équateur, au large de Bikoro, trois embarcations chargées de passagers ont chaviré sous l’effet de violentes perturbations météorologiques. Sur les 201 personnes à bord : 48 corps ont été repêchés et inhumés, 46 rescapés ont pu regagner la rive et 107 individus demeurent portés disparus.
Le gouvernement a aussitôt dépêché une mission interministérielle pour établir un état des lieux complet et coordonner l’aide humanitaire aux familles des victimes.
À Kinshasa, les pluies diluviennes ont submergé huit communes, faisant 29 morts, parmi lesquels de nombreuses victimes dans la commune de Ngaliema. Les crues soudaines ont causé d’importants dégâts matériels et laissé des centaines de familles sans abri.
Pour alléger la souffrance des sinistrés, les autorités provinciales ont lancé : l’inhumation des défunts, l’assistance immédiate aux blessés et déplacés, la mise à jour du plan de gestion des catastrophes pour prévenir de tels épisodes à l’avenir.
Le vice‑premier ministre Shabani Lukoo Bihango, a exprimé « la plus vive solidarité du gouvernement » envers les familles endeuillées et réaffirmé la « mobilisation constante » des services de sécurité et de la protection civile. Il a enfin souligné l’impératif de renforcer la résilience des communautés exposées aux risques climatiques.
Ces deux tragédies rappellent la vulnérabilité de certaines régions de la RDC face aux aléas météorologiques et l’importance cruciale d’une coordination gouvernementale rapide pour limiter le bilan humain et matériel.