Selon les déclarations du Grand Mopao lui-même, cette décision ne serait pas le fruit du hasard. L’auteur de « Loi » pointe du doigt une campagne de sabotage menée par une personne qu’il accuse d’être derrière plusieurs de ses récents revers artistiques. Cette même personne aurait, selon lui, transmis un dossier jugé « compromettant » à la mairie de Paris, conduisant les autorités à retirer leur soutien à l’événement.
« Ce n’est pas la première fois », déplore Koffi Olomidé, rappelant que ses shows à Paris La Défense Arena et dans un festival en Suisse avaient déjà subi le même sort. Une série noire qui interroge sur les motivations réelles de cette campagne d’obstruction.
L’artiste promet toutefois de ne pas se laisser abattre. Il a affirmé à ses fans qu’il reviendrait « plus fort » et qu’il n’abandonnerait jamais la scène européenne, malgré les obstacles dressés sur son chemin. Les fans, eux, oscillent entre indignation et soutien inconditionnel.
Reste à savoir si cette affaire relancera le débat sur la liberté artistique, les pressions politiques ou judiciaires, et le droit pour les artistes africains de se produire en toute équité sur les scènes internationales.