Cette décision unilatérale, perçue comme une tentative d’ingérence politique dans la gestion de l’enseignement supérieur, a suscité une vague d’indignation au sein de la communauté estudiantine. « Nous inscrivons en faux contre cette nomination. Si rien n’est fait, nous allons paralyser totalement l’institution », déclarent plusieurs représentants des étudiants mobilisés dans l’enceinte de l’ISTM.
Le nouveau comité, dont l’origine et la légitimité sont contestées, est accusé d’être une émanation directe de l’AFC/M23, mouvement armé actif dans l’est du pays et responsable de nombreuses violations des droits humains. Les étudiants dénoncent une politisation dangereuse de leur institution académique.
Les manifestants appellent les autorités compétentes, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), à intervenir urgemment pour restaurer un climat de sérénité et garantir l’indépendance académique. En attendant une réaction officielle, l’ISTM de Bukavu reste paralysé, avec une communauté universitaire en alerte maximale.