Dans une correspondance officielle émanant du ministère des Affaires étrangères, Kinshasa qualifie ce pacte de tournant décisif pour la stabilité, la paix et le développement durable dans l’Est du pays.
« Cet Accord ne représente pas seulement un succès diplomatique, mais une victoire pour les millions de citoyens congolais qui méritent depuis longtemps la paix et la sécurité », peut-on lire dans le document. Le texte insiste sur la portée symbolique et politique de cette avancée, saluant la fin annoncée d’une occupation illégale qui, selon les autorités, a coûté la vie à des milliers de personnes et provoqué le déplacement de centaines de milliers d’autres.
L’accord, négocié avec la médiation des États-Unis, ouvre désormais la voie à une nouvelle dynamique régionale axée sur la coopération et la reconstruction. Pour Kinshasa, il s’agit d’un moment de vérité après des mois de tensions, de combats, et d’appels répétés à l’implication de la communauté internationale.
Le gouvernement congolais se dit confiant quant à la mise en œuvre de cet accord, qu’il considère comme une réponse aux souffrances endurées par les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri. Il appelle toutes les parties prenantes à respecter les engagements pris et à œuvrer ensemble pour tourner définitivement la page du conflit.