Selon plusieurs sources judiciaires, la procédure engagée contre l’ex-ministre résulte d’un audit financier mené par l’Inspection générale des finances (IGF), qui aurait mis en lumière des irrégularités graves dans la gestion de certains fonds alloués à la réforme du secteur judiciaire durant son mandat. Bien que les détails précis du dossier n’aient pas été rendus publics, le parquet aurait constitué un dossier jugé suffisamment solide pour justifier une comparution devant la plus haute juridiction pénale du pays.
Constant Mutamba, avocat de formation et figure politique influente dans le paysage congolais, n’a pour l’heure pas fait de déclaration officielle sur cette convocation. Toutefois, certains de ses proches parlent d’un « procès politique », évoquant un acharnement judiciaire contre un homme qui dérange.
L’affaire est suivie de près par l’opinion publique et les acteurs de la société civile, qui y voient un test majeur pour l’indépendance de la justice en République démocratique du Congo, à l’heure où les autorités affichent leur volonté de lutter contre l’impunité.
Le 9 juillet s’annonce donc comme une journée décisive pour Constant Mutamba, mais aussi pour l’image d’une justice congolaise que l’on espère équitable et transparente.