Dans un communiqué rendu public ce mardi, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a affirmé que l’armée avait d’abord identifié l’appareil comme une menace potentielle pour la sécurité nationale. « Après avoir averti les autorités compétentes, des mesures appropriées ont été prises pour garantir la sécurité de notre espace aérien et préserver l’intégrité du territoire », a-t-il déclaré.
L’armée congolaise précise que l’appareil volait dans une zone sensible, marquée par une insécurité persistante due aux affrontements avec les groupes armés, notamment l’AFC/M23.
Cette dernière a réagi avec vigueur à l’incident, affirmant qu’il s’agissait d’un vol humanitaire destiné à venir en aide aux populations locales de Minembwe. Le mouvement rebelle a dénoncé ce qu’il qualifie de « violation grave du droit international humanitaire », accusant les FARDC d’avoir ciblé une mission de secours.
Alors que les tensions régionales restent vives, cet événement pourrait attiser davantage les hostilités dans l’est de la RDC. Une enquête indépendante est désormais réclamée par plusieurs observateurs pour déterminer la nature exacte de la mission de l’aéronef abattu.