Selon un communiqué officiel des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), cette attaque barbare survient alors que les militaires congolais, en coopération avec l’armée ougandaise (UPDF), intensifient les opérations contre les positions rebelles dans les territoires d’Irumu et Mambasa.
« Pourchassés en profondeur et traqués en permanence par les FARDC et l’UPDF, ces terroristes ont choisi de se venger sur des paisibles populations sans défense en vue de répandre la terreur et de détourner l’opération conjointe de ses objectifs », indique le communiqué de l’armée.
L’attaque a visé une paroisse locale alors que les fidèles participaient à une nuit de prière, sans armes ni protection. Les assaillants, lourdement armés, auraient ouvert le feu avant d’incendier une partie de l’église, selon les témoignages recueillis sur place.
Face à celà, l’armée congolaise se veut rassurante. « La population doit garder son calme. Les FARDC restent déterminées à traquer sans relâche ces hors-la-loi jusque dans leur dernier retranchement », conclut le communiqué.
Ce massacre vient s’ajouter à la longue liste d’atrocités commises ces dernières années par les ADF, un groupe affilié à l’État islamique, connu pour ses attaques ciblant les civils dans l’est de la RDC.
Les autorités provinciales, les leaders religieux et la société civile appellent à une réponse urgente et plus musclée des forces régionales et internationales pour mettre fin à ce cycle de violences.

