« Je suis un homme de dialogue », a-t-il déclaré devant ses partisans, tout en rappelant que ce processus ne saurait se faire ni sous influence étrangère, ni en dehors des frontières nationales. Pour le chef de l’État, la souveraineté reste une ligne rouge : « Je ne me laisserai pas distraire par des initiatives de dialogue qui se tiennent à l’extérieur du pays. Les Congolais n’ont pas besoin d’un facilitateur pour le dialogue. »
Ces propos visent directement certaines démarches initiées par des acteurs internationaux et régionaux. Le président a également averti ceux qu’il accuse d’être « inféodés à des puissances étrangères », les excluant de fait du processus de concertation.
En parallèle, Félix Tshisekedi a lancé un appel solennel à la paix, exhortant ses compatriotes à bannir les armes comme solution aux différends. Selon lui, la guerre freine le développement du pays et renforce les divisions, alors que le dialogue doit être l’outil privilégié pour apaiser les tensions politiques et sécuritaires.
À travers cette sortie, le président congolais cherche à reprendre l’initiative sur la scène politique nationale, en définissant lui-même les contours de la réconciliation et en s’imposant comme garant exclusif d’un dialogue congolais, par et pour les Congolais.

