Ces dernières demandent l’audition de trois témoins clés afin de faire la lumière sur les personnalités et comptes bancaires supposés impliqués dans le financement des groupes armés AFC-M23. La partie civile plaide également pour une requalification des faits : l’accusation de « trahison » devrait, selon elle, être remplacée par celle d’« espionnage », arguant que Joseph Kabila aurait utilisé une fausse identité durant 18 ans.
Outre ces nouvelles accusations, les parties civiles réclament aussi une réévaluation des dommages et intérêts déjà fixés.
Ce procès, inédit dans l’histoire politique de la RDC, maintient le pays en haleine. La décision de la Haute Cour militaire sur la réouverture ou non des débats est désormais très attendue, tant par la classe politique que par l’opinion publique.

