Ces acteurs rappellent que leurs missions – allant du monitoring des violations des droits humains à la dénonciation des crimes en passant par la diplomatie citoyenne – sont menées au prix de grands sacrifices. « En tant que patriotes qui travaillent de manière héroïque, nous avons droit à la protection conformément à la loi 23/027 du 15 juin 2023 sur la protection des défenseurs des droits humains et à la loi sur le FONAREV », souligne le communiqué.
« C’est intolérable », martèle la Task Force de la Société civile forces vives, qui appelle le Président de la République et la Première ministre à la vigilance. « C’est leur image qui risque d’être ternie devant l’opinion nationale et internationale si de tels détournements sont tolérés », avertissent-ils.
Mais un point particulier suscite l’indignation : le Ministère des Droits humains aurait, selon eux, perçu 4 millions de dollars destinés à soutenir les défenseurs des droits humains victimes de la guerre, sans que ces fonds n’atteignent leurs bénéficiaires. À la place, dénoncent-ils, une partie de ce budget serait justifiée par « un simulacre de Forum des 500 DDH à Kinshasa ».
Malgré ce sentiment d’abandon, les acteurs de la société civile affirment rester mobilisés « jusqu’au recouvrement des droits à la paix », qu’ils estiment indissociables d’une justice réparatrice et équitable.

