Parmi les voix qui se sont élevées avec fermeté, figure celle de l’opposante Francine Muyumba, qui a dénoncé sans détour une dérive intolérable.
« Peu importe le crime, rien ne peut justifier le viol ou les traitements inhumains. Le viol d’une femme par des agents de la loi est une honte nationale. Ces individus en uniforme doivent être punis, car le viol est un crime, pas une sanction », a-t-elle déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Pour Francine Muyumba, il est urgent que la justice agisse afin de sanctionner sévèrement les auteurs présumés de ces actes odieux :
« On ne combat pas un crime par un autre crime. Il faut agir maintenant. »
L’affaire place une nouvelle fois la lutte contre les violences sexuelles et les abus des forces de sécurité au cœur du débat en République démocratique du Congo. Plusieurs organisations de défense des droits humains appellent déjà à une enquête transparente et à la protection des victimes.
Alors que l’enquête officielle sur le braquage de la Rawbank est en cours, elle exige que lumière soit faite non seulement sur les circonstances du braquage, mais aussi sur les violences sexuelles qui en ont découlé.

