Élu de Walungu, dans la province du Sud-Kivu, et membre influent de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, Aimé Boji aurait pris cette décision pour se positionner dans la course à la présidence de l’Assemblée nationale. Des proches du ministre confirment qu’il souhaite désormais mettre son expérience et son poids politique au service du pouvoir législatif.
Du côté de l’UNC, le secrétaire général Billy Kambale a précisé dans un communiqué qu’aucun candidat officiel n’avait encore été désigné et que le parti attendait les orientations du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
Cette démission intervient alors que les équilibres politiques se redessinent au sein du Parlement. Le départ de Boji Sangara pourrait ainsi marquer le début d’une nouvelle étape dans la recomposition des alliances à Kinshasa, à quelques semaines d’importantes échéances politiques.

