Cette nomination marque un tournant stratégique dans la gestion sécuritaire de cette partie de l’Est du pays, encore confrontée à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers. Le Général Amuli Civiri remplace le Général Olivier Gasita, dont le passage à la tête des opérations avait suscité de vives contestations au sein de la société civile et des mouvements Wazalendo, qui réclamaient son départ pour manque de résultats visibles sur le terrain.
Les observateurs espèrent que l’arrivée du Général Civiri, réputé pour sa rigueur et sa proximité avec les troupes, permettra de redynamiser les opérations militaires et de restaurer la confiance entre la population et les forces armées.
Sa mission s’annonce toutefois délicate, dans un contexte où la sécurité reste précaire dans plusieurs territoires du Sud-Kivu, notamment à Fizi, Uvira et Mwenga.

