Selon les premières informations recueillies sur place, un jeune garçon de 17 ans a été tué lors de l’incursion. Un commandant de la Police nationale congolaise (PNC) a également été grièvement blessé, tandis que sa moto a été incendiée par les assaillants.
L’attaque est intervenue dans la matinée, alors que les combattants auraient tenté de traverser la RN4 du nord vers le sud avant de se replier en direction de la localité de Kungubu, indiquent des sources locales.
Christophe Munyanderu, coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH/Irumu), condamne la persistance de ces violences malgré la présence des forces engagées dans les opérations militaires conjointes SUJA. Il s’interroge sur l’efficacité réelle des dispositifs sécuritaires déployés dans la zone.
« Comment expliquer que l’ennemi continue à s’attaquer aux populations civiles dans une zone dite contrôlée par deux armées en opérations ? La population collabore, comme demandé, mais aucun résultat concret ne se voit sur le terrain », déclare-t-il.
L’activiste appelle les forces engagées à renforcer leur présence et à adopter des stratégies de protection plus adaptées aux réalités locales.
« Nous réaffirmons notre engagement à travailler avec les services de sécurité pour la paix. Cependant, eux aussi doivent assumer pleinement leur rôle et garantir la sécurité des civils », insiste-t-il.
La chefferie des Walese Vonkutu demeure l’une des zones les plus touchées par les incursions répétées des groupes armés, malgré les opérations militaires conjointes menées depuis plusieurs mois dans l’Est de la RDC.

