Selon elle, ces contenus auraient porté atteinte à sa vie privée en tentant de « souiller » ce qu’elle considère comme un moment d’intimité, normalement protégé de l’espace public. Thérèse Kayikwamba Wagner assure avoir chargé le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, de lancer des actions en justice pour diffamation, atteinte à la vie privée et propagation de fausses informations.
Les poursuites viseront notamment des personnalités médiatiques opérant depuis la Belgique et la Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com. La ministre indique que des huissiers ont déjà procédé à la collecte des éléments de preuve avant tout risque de suppression en ligne.
Au-delà de sa situation personnelle, elle inscrit cette démarche dans un combat plus large contre les violences et discriminations faites aux femmes en politique, dénonçant « le dénigrement » et les propos sexistes qui persistent dans la sphère publique. « Aucune femme, publique ou non, ne devrait voir son corps ou sa vie privée transformés en champ de bataille », souligne-t-elle.
Dans un contexte national marqué par la guerre dans l’Est et les souffrances de millions de Congolais, Thérèse Kayikwamba Wagner dit refuser de se laisser distraire de ses responsabilités. Elle affirme poursuivre son travail au service de la recherche de la paix et de la protection des populations, laissant désormais à son équipe juridique le soin de mener les procédures engagées « afin que justice soit faite ».

