Le parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) de Martin Fayulu tire la sonnette d’alarme. Dans une correspondance adressée au Gouverneur de la ville de Kinshasa et copiée à plusieurs autorités politico-judiciaires, le parti dénonce des menaces, violences physiques et actes d’intimidation ciblés dont auraient été victimes ses cadres, militants et sympathisants. Selon l’ECiDé, ces attaques seraient perpétrées par des personnes se réclamant de la « Force du Progrès » de l’UDPS/Tshisekedi lors de diverses activités politiques organisées récemment dans la capitale.
La lettre, signée par le Secrétaire Général Devos Kitoko Mulenda, évoque une série d’incidents survenus notamment les 19, 26, 27 et 28 octobre 2025 dans les communes de Tshangu, Sélémbao, Kinsenso et Masina, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation citoyenne du parti. Cette initiative, menée autour du thème : « NON à la balkanisation de la RDC, OUI à la souveraineté nationale », aurait été violemment perturbée, entraînant des blessés et divers dégâts matériels, souligne le parti. Fait plus préoccupant, l’ECiDé affirme que dans plusieurs cas, les forces de l’ordre présentes auraient fait preuve d’une passivité troublante.
Pour l’ECiDé, ces agressions constituent une tentative grave de museler la liberté d’expression politique et de décourager la mobilisation citoyenne. Le parti affirme cependant qu’il ne se laissera ni intimider ni détourner de son engagement en faveur de la défense de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, de la cohésion et de la démocratie véritable, dans un contexte national déjà marqué par l’agression de la RDC par des forces étrangères.
Dans sa correspondance, l’ECiDé appelle le Gouverneur de Kinshasa à agir en urgence pour mettre fin à ces actes d’intolérance, identifier et sanctionner leurs auteurs, ainsi qu’assurer la sécurité de l’ensemble des partis politiques dans la capitale. Le parti dit compter sur le sens de responsabilité des autorités pour garantir un climat politique apaisé.
Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été communiquée, tandis que l’opinion retient son souffle face à la montée visible des tensions politiques à Kinshasa.

