En marge du Sommet Climatique de la COP 30 à Belém do Pará, au Brésil, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a affirmé devant la diaspora congolaise que les Processus de Doha et de Washington étaient sur le point d’aboutir.
« Je suis heureux de vous annoncer que les Processus de Doha et de Washington vont connaître un aboutissement heureux dans les prochains jours », a déclaré le Chef de l’État en lingala, annonçant également une invitation officielle prochaine de la Maison Blanche pour la signature d’un accord de paix.
Tout en exprimant cette annonce porteuse d’espoir, le Président Tshisekedi a rappelé la nécessité de rester prudent quant aux étapes à venir, afin de garantir une paix durable dans les provinces meurtries du Nord-Kivu et de l’Ituri. Il a également indiqué avoir eu des entretiens constructifs avec le président brésilien Lula Da Silva, ouvrant la voie à une coopération Sud-Sud renforcée dans les domaines de la sécurité, du commerce et de l’agriculture.
Au même moment, à Doha, du côté des groupes armés engagés dans les discussions, un écho similaire se faisait entendre.
Bertrand Bisimwa, Coordonnateur adjoint de l’AFC-M23, a confirmé des avancées significatives avec le Qatar, pays facilitateur des pourparlers.
« À Doha, nous posons les pierres de la paix. Bientôt, les fusils se tairont. Les champs reverdiront. Les routes se rouvriront. Nos familles rentreront. La RDC mérite la vie, pas la guerre. », a-t-il déclaré à l’issue d’une séance de travail qu’il a qualifiée de « constructive » avec le Ministre qatari des Affaires étrangères.
Ces paroles, venues de deux camps longtemps opposés, convergent vers une même direction: l’espoir d’un retour du silence des armes, suivi de la reprise de la vie agricole, du commerce intérieur et du rapatriement progressif des populations réfugiées.
Si les prochains jours confirmeront ou non la signature officielle annoncée, un climat d’attente prudent mais positif se dessine, à Kinshasa comme dans les communautés déplacées de Rutshuru, Masisi et Irumu.
L’histoire jugera la portée réelle de ce moment. Mais pour la première fois depuis longtemps, l’horizon semble laisser filtrer une lumière.

