Le carnage atteint son point culminant à Byambwe, où 17 civils ont été exécutés dans une maternité, un lieu pourtant dédié à la vie. Les assaillants ont également incendié plusieurs pavillons qui abritaient des malades, plongeant la communauté dans un chaos total et privant des dizaines de personnes de soins essentiels.
Face à l’horreur, la MONUSCO a immédiatement condamné ces attaques qu’elle qualifie d’« insoutenables ». Dans son communiqué, la Mission onusienne a présenté sa solidarité aux familles endeuillées et rappelé que ces actes pourraient constituer des crimes de guerre, au regard du droit international humanitaire.
Elle affirme par ailleurs soutenir les FARDC dans leurs efforts pour protéger les populations civiles et neutraliser les groupes armés qui continuent de semer la terreur dans cette région déjà fragilisée par des décennies de violences.
Sur le terrain, l’émotion reste vive. Les habitants de Lubero, traumatisés, dénoncent l’inaction et appellent les autorités à des mesures concrètes pour empêcher la répétition de tels drames. Pendant ce temps, les équipes humanitaires tentent de réagir malgré des conditions de sécurité extrêmement précaires.
Ce nouveau cycle de violences relance une fois de plus les débats sur la protection des civils et l’urgence de mettre fin à l’impunité dans l’Est de la RDC.

