Dans une correspondance adressée au ministre des Finances, ces ex-conseillers dénoncent le retard dans le versement de leurs droits, pourtant prévus par le décret n°22/10 du 4 mars 2022 fixant l’organisation et le fonctionnement des cabinets ministériels.
Ils affirment que leur démarche n’a aucune connotation politique et rappellent qu’il s’agit d’un droit social que l’État est tenu d’honorer. Leur lettre a été déposée auprès de plusieurs institutions, notamment la Présidence, la Primature ainsi que les ministères des Finances et du Budget.
Faute d’une réponse concrète jusqu’à ce jour, ces anciens collaborateurs du gouvernement sortant disent n’avoir d’autre choix que de recourir à cette action pacifique, qu’ils annoncent déterminée. Cette nouvelle contestation sociale intervient dans un contexte marqué par de fortes pressions sur les finances publiques, au moment où plusieurs secteurs réclament également la régularisation de leurs droits.

