Selon le programme officiel, la cérémonie—d’une durée totale de 1h30, sera organisée en deux temps. Elle débutera à 11 heures à la Maison Blanche, où le président américain Donald Trump recevra tour à tour ses homologues congolais et rwandais avant une brève rencontre trilatérale dans le Bureau ovale. Aucune prise de parole n’est prévue lors de cette première étape, réservée exclusivement aux chefs d’État accompagnés de leurs ministres des Affaires étrangères.
La signature formelle de l’accord interviendra ensuite au United States Institute of Peace (USIP), institution phare du gouvernement américain dédiée à la promotion de la paix mondiale. Pour souligner la portée exceptionnelle de cet engagement, huit chefs d’État ou leurs représentants seront présents en qualité de témoins internationaux. Seront représentés : l’Angola, le Burundi, le Kenya, le Qatar, le Togo, l’Ouganda, les Émirats arabes unis, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine.
Devant les caméras du monde entier, Félix Tshisekedi et Paul Kagame apposeront leur signature sur l’Accord de Paix, le même document déjà paraphé le 27 juin par les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Cet acte solennel vient entériner un instrument international juridiquement contraignant, conclu sous les bons offices des États-Unis et en présence du Qatar et du Togo, facilitateurs du processus.
La cérémonie se clôturera par des déclarations publiques des présidents Trump, Tshisekedi et Kagame. Une prise de parole très attendue, alors que la région espère que ce rapprochement symbolique ouvrira la voie à une désescalade durable et à un véritable changement sur le terrain.

