Fruit des négociations entre la RDC et le Rwanda, le mécanisme de vérification ad hoc renforcé a été lancé ce mardi 5 novembre 2024 dans la ville de Goma. Les travaux ont eu lieu à la grande barrière devant le ministre angolais des affaires étrangères.
Thérèse Kayikwamba, ministre congolaise des affaires étrangères et de la francophonie et son homologue rwandais Olivier Nduhungirehe ont répondu présents à ces travaux qui vont intégrer les officiers du Rwanda et de la RDC dans l’objectif de la pacification de l’est du pays.
Antonio Tete, ministre angolais des affaires étrangères qui a procédé au lancement de ces travaux qui a précisé que l’objectif est de renforcer les mécanismes déjà en place. Il précise qu’étant donné le résultat attendu, il a été souhaité de renforcer ce mécanisme pour pouvoir renforcer le processus de Luanda.
En réaction, la société civile locale exige le retrait sans condition des troupes rwandaises sur le sol congolais. Jean-claude Mbabaze, président de la société civile de Rutushuru parle d’une hypocrisie remarquée de la part du Rwanda. « Le gouvernement congolais doit aller plus loin et exiger que les RDF se retient du sol congolais parceque si cela ne pas fait, ça sera toujours le même discours qu’on entend chaque jour » a-t-il indiqué.
Ces assises se tiennent pendant que le cessez-le-feu voulu par le mécanisme de vérification dirigé par le président angolais est violé à ciel ouvert par les béligerants. En cas d’un énième cas de violation de cette mesure, aucune sanction n’a été évoquée durant ces travaux.