Dans une déclaration à la presse ce mardi 21 janvier, la coordination provinciale de la société du Nord-kivu évoqué la nécessité de renforcer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), avec un appel à un déploiement accru de moyens logistiques et humains. La Société Civile insiste également sur l’identification et la traque des militaires complices ou traîtres.
En réponse à la crise, la suspension temporaire des taxes dans les zones touchées est recommandée pour soulager les populations locales. Sur le plan humanitaire, la sécurisation des routes pour l’approvisionnement et le déplacement des civils est jugée essentielle.
Une action diplomatique forte est demandée pour faire pression sur le Rwanda, accusé de soutenir le groupe rebelle M23. Les Nations Unies, l’Union Africaine, et l’Union Européenne sont appelées à intervenir.
L’État-Major Général des FARDC a confirmé des affrontements sur divers fronts, avec des succès partiels à Lubero, Sake et Nyiragongo. Cependant, des percées ennemies à Bweremana et Minova sont reconnues, bien que les rebelles subissent des pertes significatives.
Dans cette déclaration, la société Civile et les FARDC convergent sur la nécessité d’une mobilisation militaire renforcée, d’une aide humanitaire immédiate et d’une action diplomatique décisive pour pacifier la région.
L’est de la RDC se trouve à un moment crucial. L’avenir de millions de Congolais dépend de la rapidité et de l’efficacité des réponses apportées par les acteurs nationaux et internationaux. Sans une action concertée, la région risque de sombrer davantage dans le chaos, avec des conséquences humanitaires catastrophiques.