Avec des mots forts, il a apporté son appui aux déclarations du ministre de la Communication, Patrick Muyaya, tout en apportant des précisions claires sur les enjeux de cette situation.
Alexis Gisaro a souligné que la communauté Banyamulenge n’a jamais octroyé un mandat quelconque au président rwandais pour agir comme leur protecteur. « Il est crucial de rejeter ces allégations sans fondement et de mettre en lumière la véritable intention derrière ces prétentions, qui ne servent qu’à masquer un agenda caché », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait que cette communauté a toujours été intégrée dans les institutions congolaises, réfutant toute idée d’exclusion systématique.
Pour le ministre, il est impératif de ne pas laisser un prétexte géopolitique justifier une ingérence extérieure. « La République Démocratique du Congo est souveraine, et chaque communauté doit être protégée dans le cadre de notre unité nationale », a-t-il affirmé, appelant à une vigilance accrue face aux tentatives de manipulation politique par certains acteurs étrangers.
En évoquant « la victime d’hier devenue le bourreau d’aujourd’hui », Gisaro a également remis en perspective les rôles historiques pour dénoncer les abus du Rwanda dans la région. Ces propos appuient la position ferme du gouvernement, qui réaffirme sa volonté de protéger toutes ses communautés tout en défendant l’intégrité territoriale du pays face aux provocations extérieures.