Selon le lieutenant Jules Ngongo Chikudi , porte-parole des opérations militaires en Ituri, les forces armées ont neutralisé une dizaine de miliciens et récupéré plusieurs armes de guerre.
« Le mouvement CRP de Thomas Lubanga, allié du M23, a tenté de s’attaquer à l’une de nos positions. Nos troupes ont riposté avec force. Nous poursuivons les opérations jusqu’à leur dernier retranchement. »
La menace du CRP : Une stratégie de déstabilisation
Thomas Lubanga, ancien chef de guerre condamné par la Cour pénale internationale pour l’enrôlement d’enfants soldats, a lancé la CRP depuis l’Ouganda. Ce groupe armé, composé de plusieurs figures ituriennes, vise à contester le pouvoir de Kinshasa , dénonçant la mauvaise gouvernance et l’insécurité persistante.
Les FARDC considèrent la CRP comme une menace directe à la stabilité de l’Ituri, accusant le groupe de collusion avec le M23 et d’autres factions armées.
La riposte des FARDC : Une volonté d’en finir ?
Face à cette offensive, le lieutenant général Johnny Luboya N’kashama , commandant des opérations en Ituri, assure que l’armée congolaise ne reculera pas .
« Thomas Lubanga cherche à freiner l’élan du développement et de la sécurisation du littoral du lac Albert. Nous allons le poursuivre sans relâche. »
L’engagement militaire des FARDC contre la CRP marque une escalade importante dans la lutte contre les groupes armés en Ituri. La représentante de l’ONU en RDC, Bintou Keita , a récemment mis en garde contre l’impact de cette rébellion sur les civils et la stabilité régionale.
Vers une fin du cycle de violences ?
Alors que les combats se poursuivent, la question demeure : ce renforcement militaire suffira-t-il à éradiquer durablement la menace du CRP ? Les FARDC affichent leur détermination, mais la situation en Ituri reste incertaine, entre espoir de paix et crainte de nouvelles escalades.