La DGM indique que cette interdiction vise à prévenir l’usage de faux documents de voyage délivrés par l’AFC M23 qui mettent en péril la sécurité nationale et la régularité des mouvements transfrontaliers. Ces documents, soupçonnés d’avoir été émis par des entités non autorisées, pourraient également signaler un lien avec des activités rebelles. Les autorités insistent sur le respect des itinéraires officiels et des processus légaux de migration pour garantir la sécurité régionale.
La mesure a suscité une vive réaction de la part des voyageurs refoulés, certains affirmant avoir obtenu leurs documents légalement. Cette situation pourrait engendrer des tensions au sein de la communauté des voyageurs de Bukavu et Goma, et poser des questions sur la gestion des flux migratoires au niveau national.
Les organisations locales et les défenseurs des droits des citoyens exhortent la DGM à communiquer clairement sur les critères ayant motivé cette décision, tout en appelant à des solutions rapides pour les voyageurs affectés. Ces interrogations mettent en lumière les défis liés à l’instabilité dans les provinces orientales et les pratiques de gestion migratoire dans un contexte de crise.