« Votre courage est une leçon pour toute la Nation », a déclaré la ministre, soulignant que malgré les violences et les deuils qui frappent la région, 68 866 candidats dont 32 391 filles ont pris part aux épreuves au Nord-Kivu, et 75 097 dont 34 092 filles au Sud-Kivu. Ces chiffres, selon elle, prouvent que l’éducation reste une flamme que rien ne peut éteindre, pas même les crises.
La ministre a félicité les futurs lauréats et les a encouragés à rêver grand pour bâtir un Congo fort et uni. Elle a également adressé un mot d’espoir à ceux qui n’auront pas réussi, les invitant à considérer l’échec comme une étape vers un nouveau départ. Pensant aux enfants privés d’école ou enrôlés de force dans les groupes armés, elle a exprimé sa profonde compassion à leur égard et à l’endroit de leurs familles.
Raïssa Malu Dinanga a remercié le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir pris en charge les frais de participation des finalistes des deux provinces, un geste qu’elle considère comme un signe de l’engagement du pays à ne pas abandonner sa jeunesse. Elle a aussi rendu hommage aux enseignants, inspecteurs, surveillants, communautés locales et partenaires comme l’UNICEF, qui ont rendu possible la tenue des épreuves, y compris dans les zones les plus affectées par le conflit.
Dans son message, la ministre a rappelé que l’Examen d’État est bien plus qu’une épreuve scolaire : il constitue un symbole d’unité nationale reliant tous les Congolais d’Est en Ouest, du Nord au Sud. « Nous sommes l’éducation nationale, nous préparons l’avenir de nos enfants, nous construisons la nation », a-t-elle conclu.

