Dans un communiqué signé par son président provincial, Bahala Shamavu Innocent, le syndicat a reconnu que le Gouvernement central n’a pas satisfait aux revendications formulées par les enseignants. Parmi celles-ci figurent l’uniformisation de la prime de gratuité, la prise en charge des nouvelles unités (NU) et des non-payés (NP), le transfert à la fonction publique, la mise à la retraite ainsi que l’octroi des 500 dollars réclamés comme salaire de base.
Cependant, la FOSYNAT/Nord-Kivu affirme avoir choisi la responsabilité en se rangeant du côté du gouvernement provincial qui, selon elle, a mis en place des mesures d’accompagnement pour atténuer les difficultés sociales des enseignants.
« Nous appelons tous les camarades enseignants et agents des bureaux à se présenter ce lundi 1er septembre au lieu de travail », indique le communiqué.
En clair, malgré l’amertume ressentie face à ce qu’elle qualifie de “zéro gain obtenu du gouvernement national”, la FOSYNAT/Nord-Kivu exhorte ses membres à assurer la rentrée scolaire et à privilégier l’intérêt des élèves et des parents.
Cette décision est loin de passer inaperçue, dans un contexte national où plusieurs structures syndicales brandissent encore la menace de grève pour contraindre l’État à honorer ses engagements envers le corps enseignant.