Selon les témoignages recueillis, la population d’Idohu, mais aussi celle de Manzombe et d’Ofayi, dénonce une série de violations graves des droits humains : arrestations arbitraires, tortures, extorsions financières assimilées à des « amendes transactionnelles », et humiliations répétées. Ces abus sont pointés du doigt comme la principale cause de l’exode massif constaté dans la région.
Les habitants rapportent également que, lors d’une journée de travaux communautaires dits Salongo, le commandant aurait donné l’ordre de détruire les champs de maïs, manioc et bananiers, privant ainsi plusieurs familles de leurs moyens de subsistance.
Cette situation dramatique soulève de vives inquiétudes et interpelle tant les autorités militaires que civiles sur la nécessité urgente de protéger les droits fondamentaux des populations d’Irumu, déjà fragilisées par des années de conflits.