Quelques jours après le retour au calme à Nyiragongo suite aux violentes échauffourées à Buhene, les parents sont appelés à envoyer leurs enfants à l’école.
L’appel est de Shukuru Kisuka Babi, sous Proved de l’enseignement Primaire, secondaire et technique (EPST), en territoire de Nyiragongo 1, contenu dans le message officiel qu’il a rendu public ce vendredi 16 avril 2021.
Tout en condamnant les atrocités qui ont émaillé la partie sud dudit territoire ayant un caractère d’une guère ethnique, notre source tape du poing sur la table et met en garde tous les enseignants qui tenteront, pour une raison ou pour une autre, de discriminer les élèves à causes de leur appartenance ethnique.
Aux responsables du système éducatif de Nyiragongo, Shukuru Kisuka les appelle à user tous les mécanismes de cohabitation pacifique afin de bannir le tribalisme dans leurs écoles respectives.
« Comme le milieu scolaire doit être caractériser par l’amour du prochain et sans aucune discrimination, je met en garde tout intervenant dans le système éducatif qui, selon son appartenance ethnique pourra discriminer ou terroriser les élèves et/ou les enseignants parce qu’ils sont de telle ou telle autre communauté » a-t-il dit dans ce communiqué.
Par ailleurs, le directeur de la sous division 1 EPST Nyiragongo rassure que toutes les mesures sont prises pour protéger les enfants contre toutes menaces tribales.
A noter depuis la fin du weekend dernier, la partie sud du territoire de Nyiragongo était en ébullition, de suite d’une manifestation pour exiger le départ de la Monusco qui s’est transformée en conflit interethnique entre les nande et les kumu. S’en était suivi des altercations qui ont conduit à la mort de 10 personnes, dont un élève de Don Bosco, plusieurs maisons incendiées et plusieurs dégâts matériels.