L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle la Communauté internationale en général, et au Conseil de sécurité des Nations unies en particulier, d’accentuer des pressions sur le Gouvernement congolais afin de le contraindre à accepter une enquête et envisager d’éventuelles sanctions qui s’imposent, au sujet de cette vidéo montrant les Fardc en train de tirer.

Se référant au dernier communiqué du Gouvernement sur cette problématique, l’Ong indique que l’Etat congolais a rejeté les appels des Nations Unies, de plusieurs gouvernements étrangers et des organisations des droits de l’homme à une enquête indépendante, impartiale et exhaustive, et a opté « pour assurer l’impunité aux auteurs et complices des violations graves des droits de l’homme ». D’où, précise son président, Me Georges Kapiamba, il faut l’implication de la Communauté internationale.

Rappelant les principes universels, cet homme des droits affirme ceci : Le Gouvernement de la RDC a, en vertu du droit international, l’obligation internationale d’effectuer des enquêtes complètes et impartiales sur les allégations des exécutions extrajudiciaires au Kasai-central, de découvrir les éventuels coupables, de les traduire en justice et de les punir, de dédommager les victimes ou leurs familles et de prendre des mesures qui empêchent que se commettent à l’avenir de telles violations », avant d’ajouter ceci : « Si les coupables sont certains de ne pas avoir à répondre de leurs actes, ce genre des violations risque de se multiplier ».