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Prolongation du mandat de Joseph Kabila, objet de plusieurs violations des droits humains selon Amnesty International

Le nouveau rapport annuel de l’Amnesty International relève que les violations principales des droits humains commises en République démocratique du Congo étaient liées au débat sur la prolongation ou non du mandat du président Joseph Kabila. Ce document, publié ce mercredi signale aussi des restrictions concernant les libertés d’association en 2016. «Les violations documentées en […]

Le nouveau rapport annuel de l’Amnesty International relève que les violations principales des droits humains commises en République démocratique du Congo étaient liées au débat sur la prolongation ou non du mandat du président Joseph Kabila.

Ce document, publié ce mercredi signale aussi des restrictions concernant les libertés d’association en 2016.

«Les violations documentées en profondeur sont liées au débat sur la prolongation du mandat du président Joseph Kabila au-delà du délai constitutionnel. Il y a eu limitation des libertés d’association. Ce droit a été bafoué dans le contexte de mobilisation contre le prolongement du mandat du président Kabila. Il y a eu beaucoup d’interdictions de manifestations dans plusieurs villes de la Rdc, notamment à Kinshasa, Lubumbashi, Goma. Il y a eu des restrictions sur les libertés d’expression, beaucoup d’arrestations arbitraires contre les activistes de la société civile, notamment les jeunes des mouvements de jeunesse comme la Lucha ou Filimbi », a indiqué Christian Rumu, chargé de campagne à Amnesty International section Grands Lacs.

Le rapport mentionne aussi que les forces de sécurité ont fait des dizaines de morts et de nombreux blessés en réprimant les multiples manifestants qui réclamaient la tenue des élections dans les délais et le départ du président Joseph Kabila à l’issue de son deuxième mandat.

« Les groupes armés ont perpétré toute une série d’exactions, parmi lesquelles des exécutions sommaires, des enlèvements, des traitements cruels, inhumains et dégradants, des viols et d’autres sévices sexuels, et des pillages de biens civils. Les Fdlr, les Forces de résistance patriotique d’Ituri (Frpi) et plusieurs groupes armés Maï Maï figuraient au nombre des responsables des atrocités commises contre la population civile », peut-on lire dans ce document publié ce matin.

Ce dernier rapport d’Amnesty International indique également qu’il y a eu beaucoup de violations liées aux conflits armés notamment la situation des Adf sur le sol congolais qui continuent à être actifs, l’augmentation des conflits intercommunautaires dans le Tanganyika et vers Rutshuru.

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