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Sud-Kivu : Encore 18 mois accordés au PICAGL pour atteindre les missions lui assignées

Comme souhaité par le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les populations bénéficiaires, la Banque Mondiale a accordé un rallongement de 18 mois d’exécution au Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL).C’est ce que révèle, Bob Katay, chargé de communication de ce projet au Sud-Kivu, lors du traditionnel forum […]



Comme souhaité par le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les populations bénéficiaires, la Banque Mondiale a accordé un rallongement de 18 mois d’exécution au Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands Lacs (PICAGL).
C’est ce que révèle, Bob Katay, chargé de communication de ce projet au Sud-Kivu, lors du traditionnel forum des médias organisé à Bukavu.

Au cours de ce forum, le chargé de communication a révélé qu’en date du 31 décembre 2021, la Banque Mondiale a répondu favorablement à la demande du Gouvernement congolais et des populations bénéficiaires du projet, qui avaient sollicité une rallonge pour le délai d’exécution du PICAGL étant donné que celui-ci avait connu un énorme retard dans son exécution.
Cette rallonge qui prend fin le 30 juin 2023, devra permettre au projet de finir avec certaines activités qui étaient en cours et relancer d’autres qui avaient connu un retard par rapport aux prévisions du projet.

Bob Katay soutient que la Coordination du projet a déjà repris les activités, et que très bientôt les partenaires de mise en œuvre vont reprendre avec les activités sur terrain.

« Comme on disait il y a eu rupture et c’est ce qui a occasionné la disparition des acteurs du PICAGL sur terrain. Cela a suscité des craintes dans le chef de certains qui ont commencé à penser que c’est tout, que c’était fini comme ça sans voir ce qui les attendait. Maintenant là nous revenons mais dans l’entre temps il y a des activités qui se poursuivaient,», a-t-il déclaré.

Des activités ont continué malgré la suspension temporaire du projet

Par ailleurs, le chargé de communication du PICAGL a démontré que malgré cette période de « suspension » du projet, certaines activités se sont poursuivies dans sa zone d’intervention. C’est notamment dans le programme de la subvention à cout partagé à hauteur de 80% pour le projet et à 20% pour le bénéficiaire lui-même.

« De ce côté-là il y a eu continuité des activités, tout comme pour la construction des Centres Communautaires de Collecte et Traitement et Transformation des Maniocs (CCTMA) dans toute la zone du projet. Il y a également des laboratoires d’analyse semencière au prof du SENACEM qui sont en construction, dont un à Bwegera dans la plaine et l’autre à Fizi centre. Pour ces centres les équipements seront bientôt installés pour la mise en service,» a rassuré Bob Katay.

Parlant de ces CCTMA, le projet indique que 2 sont en cours de construction à Kamanyola, et respectivement un à Walungu, Luvungi, Lubarika, Sange, Runingu et Kiliba dans le territoire d’Uvira. Dans le territoire de Kabare, PICAGL indique que 3 CCTMA sont en construction dont un Katana, à Kavumu et à Luhihi. A Kalehe par contre, 2 Centres Communautaires de Collecte et Traitement et Transformation des Maniocs (CCTMA) sont en cours de construction à Bitale, et 1 à Mulongwe, 1 à Hembe, 1 à Mubuku, 1 à Kichanga, 1 à Karasi et 1 à Maibano.
Le projet construit également deux mini laboratoires de SENACEM à Bwegera dans le territoire d’Uvira et à Fizi centre. Un mur de clôture et aménagement des paillasses de la salle de labo physique et phytopathologique aux bureaux du SENACEM est également en construction à Bukavu.

D’autres travaux en cours dans le cadre du projet, on note la construction de l’Usine modulaire de production d’Aflsafe à l’IITA Kalambo, le laboratoire INERA et celui de Lwiro qui sont également en réhabilitation et seront équipés.
On note aussi la provenderie et écloserie en construction à Kashusa et à Kamanyola, et la construction des mini minoteries et des entrepôts dans la zone du projet.
Bob Katay se dit confiant que cette période de rallonge accordée au projet va permettre l’atteinte des résultats tels que fixés dans l’accord de financement.

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