Le nouveau massacre survenu dimanche 08 mai, ayant coûté la vie à une centaine de civils au camp Blanquette dans le territoire de Djugu, révolte au plus haut point les parlementaires de l’Ituri qui exigent la levée « pure et simple de l’état de siège.»

Dans une note de désolation rendue publique quelques temps après le drame, ce caucus parle de 49 civils sauvagement tués et 19 autres blessés, ce, avant de formuler une série de recommandations aux autorités compétentes.

Parmi les exigences formulées, les élus ituriens appellent à l’ouverture d’une action disciplinaire à l’égard du commandant du régiment FARDC déployé dans la zone ainsi que l’élargissement des opérations conjointes FARDC-UPDF dans le territoire de Djugu où les groupes armés règnent en maîtres.

Par ailleurs, présentant des condoléances aux familles des victimes, ils exigent l’ouverture d’une enquête urgente pour mettre la main sur les commanditaires directs et indirects de cette attaque.

Pour rappel, plusieurs civils ont été massacrés dans cette nouvelle attaque, la troisième en terme d’intensité enregistrée depuis l’entrée en vigueur de l’état de siège. Ce carnage du dimanche survient après celui du site des déplacés de Drodro en novembre 2021 ainsi que celui de Bule trois mois plus tard.