Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’envisage pas démissionner de son poste, malgré les réactions suscitées par sa déclaration  sur le report des élections présidentielle après décembre 2017 la semaine dernière à Paris.

Il a affirmé  aujourd’hui  sur les ondes Radio France internationale que sa démission n’était pas à l’ordre du jour. C’est sa façon de répondre au G7 et à tous ceux qui ont exigé son départ de la Commission électorale.

Le chef de la Ceni a face aux réactions suscitées par son annonce sur le report des élections au siège de l’OIF vendredi dernier donné des explications ce mardi 11 Juillet «le report des élections est purement d’ordre technique » a-t- il déclaré, précisant qu’il ne subi aucune pression politique de la part du pouvoir en place. Il continue en rappelant que son institution n‘est pas habilité à gérer «les passions politique».

 Corneil Nangaa promet le début des opérations d’enrôlement dans l’espace Kasai dans quelques semaines.  Ce lancement sera un atout pour l’élaboration du calendrier électoral une fois que l’inscription des électeurs sur les listes électorales sera terminée. Et aussi pour la loi sur la répartition des sièges pour que le calendrier électoral intègre aussi les législatives.

En ce qui concerne l’organisation des élections sur base de l’Accord de la Saint-Sylvestre, le président de la Ceni est resté imprécis. D’ après lui, aucune information sur la date du scrutin ne peut être donnée avant la fin de l’enrôlement. Il a tout de même assuré que l’accord du 31 décembre sera respecté.