A la veille de son adresse devant les deux chambres du Parlement, qui seront réunies en Congrès, le chef de l’Etat a poursuivi ce mardi ses consultations en vue d’arriver à décanter la crise, qui ronge malheureusement la désignation du premier ministre et la présidence du Conseil national du suivi de l’Accord du 31 décembre 2016.

Et pour ce mardi, Joseph Olengankoy, Bruno Tshibala… pour le compte du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) du courant « Tshisekediste » ont été reçus cet avant-midi par le président de la République.

Pour les « Tshisekedistes » deux points ont suffi pour captiver l’attention du président de la République. D’après Bruno Tshibala, porte-parole de cette plateforme de l’opposition, il s’agit de la désignation du Premier Ministre le Rassemblement et de la présidence du Conseil national du suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Pour le premier point, il a indiqué qu’une proposition a été faite au Chef de l’Etat, Joseph Kabila et qu’au moment venu, il pourra en donner la teneur à la population, alors que pour ce qui est de la présidence de la Cnsa ; « c’est Joseph Olengankoy, qui a été désigné président du conseil des sages du Rassop », a lâché Bruno Tshibala.

Abordant la problématique de l’unité du Rassop, cet élève du défunt leader de l’Udps, désigné par lui-même de son vivant, a fait savoir que l’unité du Rassemblement doit impérativement passer par le retour à l’ancienne configuration de Genval, avant de refuser la restructuration du Rassemblement, effectuée par l’aile de Limete que dirige Félix Tshisekedi et Pierre LUmbi, qui ont boudé les actuelles consultations.

Face au chef de l’Etat, le Front pour le respect de la Constitution (Frc) a réitéré sa disponibilité à diriger le Comité national du suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (Cnsa).

« Nous avons réitéré notre volonté de ne pas participer au prochain gouvernement. Nous avons dit que c’est une question à régler entre MP et Rassemblement ( …) Nous avons dit au chef de l’Etat que nous sommes disponibles. Nous avons répété ce que nous avons dit aux évêques. En son temps, le choix d’Etienne Tshisekedi ne posait pas problème parce que c’était à l’unanimité. Nous récusons cette lecture selon laquelle le président du Conseil des sages devrait automatiquement être le président du CNSA. »,