C’est une mise au point, mieux un avertissement du service de communication du ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, à l’égard des détracteurs du président de la fondation Widal. Ces derniers, selon cette mise au point, ne sont pas loin si ce n’est que dans le cercle de caciques de l’Union sacrée de la nation (USN).

À l’approche d’un remaniement de plus en plus certain et à deux ans des échéances électorales de 2023, dit-il, tout le décor est planté afin de pousser le président de la République à se défaire de Guy Loando. Mais, ses détracteurs s’agrippent sur tout et n’importe quoi pour salir le ministre, et espérer ainsi son éloignement du sérail présidentiel.

Depuis quelques jours, révèle la cellule de communication du patron de l’Aménagement du territoire, l’un de ces caciques s’est illustré par amalgames, dans une affaire de détournement, vite démentie, concernant une entreprise privée chargée de trois contrats de péage sur des routes de la RDC. « Si c’est l’IGF qui est à la base de cette diffusion, qu’elle en brandisse des documents », confiait l’un des dirigeants de cette société.

Cet homme dont l’identité n’a pas été révélée, versent dans les affirmations gratuites, aussi décousues qu’illogiques juste pour salir la personne de Me Guy Loando Mboyo, sur un plateau de télévision, lui reprochant d’avoir exercé dans le passé son travail d’avocat conseil, selon lui, au bénéfice de ladite société.

Et l’homme, bien que haut cadre d’un parti politique, a ignoré à dessein le droit légitime d’un avocat de défendre les intérêts de son client. Il a pris le soin d’apostropher dans son discours le chef de l’Etat, afin de souligner la finalité inavouée de sa démarche qui est d’éloigner Guy Loando du cercle de confiance du président de la République.

Le service de communication du ministre estime que son chef est victime des diffamations parce qu’ «élu sénateur indépendant, nommé ministre d’Etat à l’Aménagement du territoire au gouvernement Sama Lukonde, par la volonté éclairée du président de la République, dont ce digne fils de la Tshuapa bénéficie de la confiance. Voilà qui gêne ».