Elles ont abandonné leurs demeures, leurs plantations ainsi que certains de leurs biens pour trouver refuge ailleurs. Elles se dirigent vers des horizons lointains et parfois inconnus; pourvu qu’elles survivent. Les populations à l’Est traversent des milliers de zones en quête de paix.

La crise humanitaire bat son plein dans les localités de Rubare, Kalengera Kako, Rangira et Ntamungenga. Bref, le territoire de Rutshuru se vide.

Selon les chiffres fournis par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), l’on enregistre depuis la reprise des hostilités, les violences ont causé le déplacement d’au moins 186 000 personnes.

Les populations passent des nuits à la belle étoile. Certains se réfugient à Rutshuru, certains se retrouvent à Goma. D’autres par contre traversent la frontière pour l’Ouganda.

L’urgence humanitaire s’accroît du jour au lendemain, les besoins restent élevés dans tous les secteurs, notamment en vivres, abris, santé, eau, hygiène et assainissement. Alors que les opérations humanitaires sont contraintes par de nombreux défis, empêchant ainsi l’acheminement de l’aide vers les nécessiteux.

À l’exclusion des mouvements massifs des populations, l’on note les violations des droits humains. En cause. Le manque de protection des civils.