Dans une déclaration conjointe de l’UE, de ses états membres et de la Norvège dont  un exemplaire est parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD, ce regroupement de nations est revenu sur la décision de Kinshasa de fermer la Maison Schengen et se dit ouvert au dialogue avec la RDC pour reconsidération.

Pour ces nations, la décision du gouvernement congolais a ouvert une « incertitude qui prévaut actuellement » et qui les a amenées non à fermer la Maison Schengen, mais plutôt à « suspendre ses activités ».

Pour ces Etats concernés par la décision de la RDC, la Maison Schengen Kinshasa visait uniquement à faciliter l’octroi des visas aux demandeurs congolais.

La Maison Schengen est un instrument de mise en œuvre de la politique commune des visas de l’Union européenne destiné à faciliter le traitement des demandes de visa pour les États parties au Traité de Schengen. Les 18 États participant au dispositif consulaire de la Maison Schengen Kinshasa estiment important de préserver cette forme de coopération consulaire locale afin d’assurer la continuité et la qualité des services de visas pour les citoyens congolais. A ce titre, ils restent ouverts au dialogue », souligne la déclaration.

Quant à la fermeture d’ENABEL, l’agence belge de coopération, l’UE souligne que cette décision met en mal « la complémentarité de ses actions et celles de Etats membres » en faveur de la RDC et de la population congolaise. Cette décision risque par ailleurs de « porter atteinte à l’effort collectif » de l’UE pour le développement de la RDC.  

Rappelons que le 24 janvier, le gouvernement congolais a notifié à l’Ambassade du Royaume de Belgique sa décision de fermer dans un bref délai la Maison Schengen à Kinshasa ainsi que l’agence belge de coopération. La décision est la rétorsion de Kinshasa à la décision de Bruxelles  de canaliser son appui via des ONGs, ce, au regard des violations des droits de l’homme reprochées à Kinshasa.