Au total 220 jeunes filles, élèves à l’Institut d’études médicales (IEM/Virunga) ont été outillé sur l’hygiène menstruelle. C’était à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle célébrée le 28 mai de chaque année.

A travers une séance de sensibilisation organisée à leur intention par Yarh DRC et Repro Justice Congo (RJC) en collaboration avec le Programme national de santé du jeune adolescent (PNSA Nord Kivu), ces jeunes filles ont, pendant plus ou moins deux heures discuté avec les facilitateurs sur l’importance de la propreté en période menstruelle surtout pour une jeune fille.

Asa Gladis Dorcas, sage femme et chargée de programmes au PNSA qui était la principale oratrice de cette activité a insisté sur les cas des infections qui peuvent envahir l’espace utérine si l’hygiène n’est pas de mise durant cette période.


« Nous les avions parlé de l’hygiène menstruelle et de son importance mais aussi des mesures de protection durant la période des règles.
La mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle est non seulement source des infections seulement transmissibles, mais aussi de la stérilité à la longue. A toutes les filles, je leur demande d’être d’abord fières d’avoir la menstruation parce que c’est très capitale mais elle doivent savoir bien se protéger durant cette période car c’est non seulement pour leur profit mais aussi pour le profit de nos frères, nos hommes et nos bébés » a souligné Asa Gladis.

Pour sa part, Christiane Masirika Coordinatrice de l’organisation Repro Justice Congo dit accorder une importance capitale à la célébration de cette journée mondiale. Pour elle, c’est le cycle menstruel qui consacre à une personne la qualité de femme.
« Nous accordons une très grande importance à cette journée du fait que quand on parle de l’hygiène menstruelle on voit la femme dans sa globalité parce qu’on peut pas être une femme sans règle et sans règles ont peut pas être une mère , disons que c’est quelque chose à célébrer parce que ça fait de nous des femmes » a t-elle fait savoir.


Christiane Masirika appelle aussi les filles et les femmes à bien faire l’hygiène lors de leur menstruation, à changer des bandes hygiéniques deux à trois fois par jour pour éviter de contacter certaines maladies qui peuvent avoir des conséquences dans les jours à venir. Elle demande aussi aux filles de ne pas prendre des produits indigènes durant cette période car selon elle, présentent un certain nombre de conséquences.

L’instauration de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle remonte à 2014. Son but est de rompre le silence et de diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion  de l’hygiène menstruelle.