Plusieurs stations services dans la ville de Goma n’ont pas fonctionné normalement ce vendredi 20 octobre. A la base, la grève sèche décrétée par les pétroliers propriétaires de celle-ci qui veulent du gouvernement congolais l’harmonisation du prix du litre au standard international.

Un litre d’essence qui se vendait à la pompe à 3 400 francs congolais revient ce dimanche 19 mars à 4 500 francs congolais voire 5 000 francs congolais à Goma.

Ce mouvement de grève décrété depuis la soirée du 19 octobre a produit des répercussions négatives sur la vie socioéconomique de la population gomatracienne. Ce vendredi, le prix de transport en commun a double, voire même triplé à la suite de cette situation.

Ainsi, tous les chauffeurs et conducteurs des engins roulants ont été obligés de se ravitailler en carburant chez les revendeurs de fortune communément appelés « Kadhafi » car toutes les stations services n’ont pas fonctionné.

Les habitants de Goma demandent aux autorités de trouver, vite, le moyen de régler cette situation, pour les éviter de supporter les conséquences de cette grève. Ces deniers qui font déjà face aux multiples problèmes divers, liés à la guerre dans cette partie du pays disent ne veulent plus faire face à la crise économique.

Paulin Aganzé