Une journée après la célébration de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2021, madame Nelly Lumbulumbu, coordinatrice de l’organisation « Sauti ya mama mukongomani » (traduit en français: la voix de la femme congolaise) est de ceux-là qui croient à encore aux exploits des femmes congolaises.

Au cours d’une interview que celle-ci nous a accordé, cette dame, défenseuse des droits de la femme et de la jeune fille nous a fait savoir que malgré la situation de violation de ses droits dont elle est victime, la femme congolaise ne cesse de témoigne d’une bravoure excessive au travers différentes entreprises.

Elle appelle ces autres femmes qui passent par des voies et pratiques malsaines pour gagner leur vie à rencontrer l’organisation « Sauti ya mama mukongomani » pour espérer changer leur vie en toute

Madame Nelly Lumbulumbu les encourage aussi à intégrer des associations d’épargne regroupant les autres femmes, car selon elle, une fois dedans, la femme ne fera pas des dérapages dont la société la taxer de faire usage pour gagner sa vie.

 » Nous encourageons plus l’autonomisation et la prise en charge individuelle de la femme et nous pensons que si toutes les femmes sont initiées, il y a lieu de ne plus parler de toutes ces femmes qui circulent qui cherchent avec quoi subvenir à leurs besoins par des moyens qui ne sont pas appropriés » a-t-elle indiquée.

Poursuivant, madame Nelly Lumbulumbu peint un tableau sombre de la situation que traverse la femme sur toute l’étendue du Nord-Kivu. Elle justifie celà par le fait que les femmes et les enfants sont actuellement victimes de plusieurs violences et viols, à cause des conflits armés et d’autres conflits dans l’intérieur de la province.

« Malgré ce contexte très difficile dans laquelle évolue la femme, elle ne cesse de prouver combien elle est vraiment brave » ajoute-t-elle.

A noter que Sauti ya mama mukongomani est un fort tout composé de 36 organisations œuvrant pour la protection des droits de la femme en province du Nord-Kivu.

Elle est axée essentiellement sur quatre piliers notamment; la protection des violences sexuelles et basées sur le genre, la promotion de la paix et de la cohabitation pacifique, la promotion du leadership féminin et l’accès aux ressources naturelles et la protection de l’environnement.