Dans une tribune ce vendredi 7 mai, le politicien congolais Moïse Moni Della estime que le syllabuset et le wifi ne sont antinomiques. « Le président de la République peut bien envisager la gratuité des syllabus, après avoir réussi celle de l’enseignement primaire, malgré quelques imperfections », écrit-il.

Pour l’ancien vice Ministre de la Communication, l’Etat providence est un idéal à atteindre. Mais la réalité financière a sa logique et une peau dure. « Sur le plan scientifique, le syllabus n’est pas inutile et futile. Bien qu’il soit peut-être galvaudé, bradé par un esprit mercantile de certains professeurs, le syllabus reste un support scientifique, pédagogique, didactique, une œuvre d’esprit, fruit de la recherche des professeurs au même titre que le livre ou encore le journal scientifique, qui mettent à la disposition de l’étudiant certaines informations condensées pour sa formation ». Il est pour lui irremplaçable par le wifi.

Enfin, l’homme politique congolais soutient que le contact physique avec le livre, mieux l’écrit est magique et mythique.

Signalons que Mohindo Nzangi, nouveau Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire a interdit la vente du syllabus dans des universités et instituts supérieurs de la RDC. C’était lors de sa récente ronde dans quelques universités de Kinshasa.

Giscard Havril