Le mois de mai 2024 n’a pas été rose dans la ville de Goma. Au total 40 personnes ont été tuées suite à l’insécurité grandissante dans la ville volcanique. C’est ce que révèle Chantal Faida Mulengabyuma, activiste sociale et militante pro-démocratie qui, depuis deux ans s’est lancée à répertorier les cas d’insécurité et d’assassinat dans la ville de Goma.

Ceci est contenu dans un rapport qu’elle a rendu public en début du mois de juin et dont une copie est parvenue à la rédaction de Kt.cd ce mercredi 5 juin. Selon ce document dont les données ont été compilées à partir des informations publiées dans la presse ainsi que dans d’autres rapports de la société civile, de ces 40 personnes se trouvent 35 déplacés.

Pour cette activiste, les autorités compétentes doivent agir en toute urgence pour la restauration de la paix et de la sécurité dans cette partie de la province du Nord Kivu. Elle exhorte le procureur à sévir contre les auteurs de ces crimes et à collaborer avec les sociétés de télécommunications pour lutter contre les enlèvements.

Voici les cas répertoriés dans le carnet sécuritaire de Chantal Faida depuis le début du mois de mai 2024:

– 03 mai : 35 morts et 37 blessés suite à des bombardements rebelles M23 sur la ville de Goma, incluant des nourrissons et des femmes allaitantes.

– 14 mai : 1 décès d’un jeune garçon enregistré au Quartier Lac Vert.

– 14 mai : 1 décès lors d’un accident mortel signalé au Quartier Katindo, impliquant un jeune étudiant.

– 26 mai : 1 corps sans vie d’un homme retrouvé flottant sur le lac Kivu au Quartier Kituku.

– 27 mai : 2 personnes assassinées au Quartier Majengo par des inconnus armés.