Congo Notre Avenir, une organisation de la société civile du Nord-Kivu, dresse un bilan sécuritaire sombre à Goma la semaine dernière, caractérisé des tueries par armes à feu , certains éléments de l’armée congolaise et réservistes Wazalendo sont pointés du doigt dans ces assassinats

Selon Josué Walay, chargé de programme de cette association dans un entretien avec radiogofm.net, parle d’un bilan lourd allant jusqu’à au moins quinze (15) morts par balles en seulement une semaine.

Un bilan qui montre la gravité de cette recrudescence de l’insécurité qui traverse la ville de Goma ce deuxième trimestre de l’année, surtout depuis que cette ville enregistre une grande surmilitarisation et la montée de la circulation d’armes depuis la mise en place du corps des réservistes de l’armée, dit Wazalendo.

Le nombre de femmes tuées la semaine dernière étant très élevé, cet activiste des droits humains souligne que cela est le résultat des relations qu’entretiennent certaines femmes qui, face à la situation actuelle, font l’objet de plusieurs règlements de comptes.

Il les appelle à plus de vigilance pour se protéger de cette insécurité, tout en dénonçant ce taux élevé de décès de femmes dans des circonstances qui restent jusqu’à présent non élucidées.

Toutefois, il interpelle la conscience des autorités à tous les niveaux pour qu’elles se mettent en action afin de sécuriser la ville et de ramener la discipline au sein des FARDC et de Wazalendo. Il émet également l’hypothèse selon laquelle cette situation serait une stratégie de l’ennemi pour fragiliser la confiance de la population envers les forces de défense. Une hypothèse à prendre avec plus d’importance pour faire face à cette insécurité.