L’Ong « Journalistes en danger » (Jed) appelle le vice-premier et Ministre de l’Intérieur, Emmanuel Shadari à diligenter une enquête urgente sur les actes de violence policière inouïe, dont ont été victimes, le mercredi 17 mai 2017 à la Prison centrale de Makala, trois journalistes correspondants de la télévision française « TV5 ».

Dans une correspondance adressée au Vice-premier et Ministre de l’Intérieur, dont une copie est parvenue à KINSHASATIMES.CD, l’Ong a exprimé sa profonde indignation à la suite des actes inadmissibles, dont ont été victimes ces trois confrères. Elle souligne que ces actes constituent une grave atteinte à la liberté de la presse et que leurs auteurs devront être punis.

Jed a dénoncé les violences policières à répétition contre les professionnels des médias dans l’exercice de leur profession en demandant au ministre de l’Intérieur, dont dépend la Police nationale congolaise, d’user de son autorité pour y mettre fin.

Les trois journalistes, à savoir Francine Mukoko, Blaise Basomboli et Baudry Mata, se trouvaient à la prison centrale de Kinshasa dans le cadre de leur travail à la suite de l’attaque des adèptes de la secte Bundu Dia Kongo pour libérer leur leader, avant d’être repris par un groupe de policiers.
Ils ont été sérieusement passés à tabac par un groupe d’éléments de policiers, qui avait confisqué leurs matériels de travail, puis restitués après, alors qu’ils faisaient leur travail dans les alentours de la prison après que l’accès dans l’enceinte de la prison leur soit refusé.