Etienne Tshisekedi est mort. Nombreux ne voulaient l’admettre, mais la triste nouvelle s’est confirmé à la fin de la soirée du 1er février. La République démocratique du congo est en deuil depuis hier soir. Aujourd’hui à Kinshasa, impossible de faire un mètre sur les grandes artères sans apercevoir un rameau fixé sur les mini bus, taxi ou taxi bus. Des conducteurs qui pleurent le combattant de la démocratie.

«J’ai placé ce rameau pour le deuil qui frappe notre pays, une perte que nous regretterons longtemps», dit le conducteur d’un taxi communement appelé ketch.

Ils sont membres ou anciens membres de l’UDPS, sympathisants ou même partisans des bords politiques opposés à celui du lider maximo mais qui vouent un respect profond en sa personne ainsi que sa lutte politique qui, de quelques manières a fait évoluer les mentalités et la manière de faire la politique en République démocratique du Congo. Parmi ces conducteurs il y a du tout.

rue2«Je ne suis pas membre de l’UDPS. Tshisekedi n’appartenait pas qu’à l’UDPS mais à tous les congolais. Il a consacré sa vie à combattre pour le bien être de toute la population», lance chauffeur obligé de s’en aller le feu de signalisation étant passé du rouge au vert.

La consternation est remarquable sur le visage de nombreux parmi ces taximen ou les passagers. Certains ont du mal à y croire jusque cet après-midi. «Qu’est-ce que nous deviendrons ? qui incarnera encore ce leadership qu’il a assuré depuis toutes ces années » ? s’intérroge un passager.