Six cent quarante-cinq gangsters, communément appelés ‹Kuluna› et plus des cinq cents filles mineures qui se livrent à la prostitution, ont été répertoriés dans la ville de Kenge, par le Cadre de concertation provinciale de la société civile du kwango.

Lucien Lufutu, président du cadre de concertation provinciale de la société civile du Kwango, qui a livré cette information le mercredi 7 avril, rapporte que cette situation s’est aggravée depuis le passage au Kwango des kuluna partis de Kinshasa, pour le centre de Kaniama Kasese .

«Nous signalons que depuis l’opération Kaniama Kasese, où on récupèrait les Kuluna de Kinshasa pour aller cultiver, plusieurs enfants de la rue ou Kuluna se sont mobilisés dans la province du Kwango, le long de la route nationale. Cette situation est venue gangrener la protection des enfants, dans notre province, dont les parents sont fatigués d’encadrer, compte tenu de la crise occasionnée par la COVID-19», s’est-il exprimé.

À ce jour, les résultats des enquêtes qu’a menées par cette structure révèlent que pour la seule province du Kwango, « 645 enfants de la rue communément appelé Kuluna, qui sont dans des bases ont été identifiés ». La société civile locale affirme qu’il y a encore la dépravation des mœurs chez les jeunes filles de moins de 17 ans d’âge, où on a pratiquement plus de cinq cents jeunes filles qui se livrent à la prostitution communément appelé « Bana malongi », a ajouté Lucien Lufutu, qui a par la même occasion, plaidé auprès des autorités provinciales et Nationales ainsi qu’aux partenaires oeuvrant dans la protection des enfants à résoudre cette question.

« Nous faisons un plaidoyer pour demander a tous les responsables du gouvernement provincial du Kwango, aux autorités du gouvernement central ayant la main mise sur les activités de la protection et aux partenaires techniques et financièrs qui appuient ces genres d’activité de nous venir en aide en urgence ».