La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) redoute une généralisation des violences en République démocratique du Congo à neuf mois d’une présidentielle incertaine dans ce pays minée par la crise politique, indique une dépêche d’Africatime, publiée il y a peu.

« La situation sécuritaire précaire qui règne en RDC pourrait très rapidement dégénérer et plonger le pays dans des violences généralisées », écrivent la FIDH et ses ONG partenaires congolaises, avant d’appeler le Conseil de sécurité à renouveler le mandat de la Monusco et de sa Brigade d’intervention et lui donner les moyens de renforcer sa présence à l’est, dans le centre et dans les grands centres urbains en amont de grands rassemblements.

Les auteurs de ce communiqué affirment que :

« La déstabilisation de plus en plus généralisée semble en partie encouragée et instrumentalisée par les autorités congolaises dans le but de repousser à nouveau l’organisation des élections et de conserver le pouvoir ».

Ce communiqué a été publié deux jours avant un vote du Conseil de sécurité des Nations unies sur le renouvellement du mandat de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco). La Monusco, présente depuis 1999 en RDC, a déployé près de 19.000 soldats, policiers et observateurs militaires dans l’Est et à Kinshasa essentiellement.